Dialogue avec le monde des ONG à l'UMP

Publié le par Marie-Dominique Aeschlimann

C'est dans le cadre des Débats du Mouvement Populaire que s'est tenu ce premier débat consacré à la spécificité des ONG françaises.




Une initiative inattendue de l'UMP, de l'avis de plusieurs participants. Mais le Mouvement Populaire démontre régulièrement qu'il est là où l'on ne l'attend pas nécessairement...
;-)

Plusieurs ONG présentes ont félicité les cadres du Mouvement de s'être saisis de cette question qui fait débat.
L'UMP est la première formation politique à avoir mis le sujet des ONG en débat, sans complexe, sans oeillères.

C'est sous la direction d'Axel PONIATOWSKI, Président de la Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée nationale, Secrétaire général adjoint de l'UMP chargé de la France dans le monde, que j'ai eu le plaisir d'organiser cette première rencontre.

La Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères et aux Droits de l'Homme, Rama YADE, nous avait fait l'amitié de sa présence.
Revenant sur l'action du Ministère des Affaires Etrangères en faveur des ONG, elle a rappelé les récentes réformes intervenues pour améliorer les ressorts d'un partenariat avec l'Etat, rendu complexe du fait de la spécificité du travail des ONG, du fait de l'urgence dans laquelle elles sont appelées à opérer, et surtout en raison de la matière concernée, l'urgence humanitaire, l'aide au développement, les Droits de l'Homme,.. au coeur de la démarche altruiste propre aux ONG.

La secrétaire d'Etat a rappelé qu'on ne devait pas faire de l'humanitaire "comme un cavalier blanc".

Bien sûr, l'affaire de l'arche de Zoé, qui avait défrayé la chronique il y a bientôt un an, n'a pas manqué de venir en discussion.
Cela a été l'occasion de rappeler que la légitimité des ONG, forte en raison de leurs succès sur le terrain, et de la tradition de soutien résolu de l'opinion publique française, ne devait pas être remise en cause en raison des comportements erratiques de certains, heureusement peu nombreux.
Mais les débats ont prouvé que l'action de ces institutions si singulières devait être accompagnée, encadrée, valorisée et évaluée...

Des invités passionnés et bons connaisseurs du sujet ont apporté des éclairages très utiles à la bonne compréhension de la problématique.

C'est ainsi que Benoît GALLET, Président de l'ONG TULIPE et François GRUNEWALD, chercheur et universitaire, ont apporté des informations tantôt pratiques, tantôt comparatives.
Puis, Philippe VITTEL, parlementaire en mission sur les relations des ONG avec les entreprises, a lancé quelques pistes de ce que pourrait être une évolution des sources du financement privé des ONG.

Enfin, la place a été donnée aux questions d'un public composé de profanes et de professionnels très intéressés par le sujet.

A suivre...

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